Les réserves de biosphère sont des zones comprenant des écosystèmes terrestres, marins et côtiers. Chaque réserve favorise des solutions conciliant la conservation de la biodiversité et son utilisation durable.
Elles sont « des sites de soutien pour la science au service de la durabilité » – des lieux spéciaux où tester des approches interdisciplinaires afin de comprendre et de gérer les changements et les interactions entre systèmes sociaux et écologiques, y compris la prévention des conflits et la gestion de la biodiversité.
La candidature des réserves de biosphère est présentée par les gouvernements nationaux et restent placées sous la juridiction souveraine des États où elles se trouvent. Leur statut est reconnu au plan international
Il existe 669 réserves de biosphère dans 120 pays, dont 20 sites transfrontières. En Provence-Apes-Côte d’Azur, 3 Parcs sont concernés par des réserves de biosphère : la Camargue, le Luberon et le Queyras.
Chaque réserve de biosphère est déclinée en zone de gestion : aire centrale, aire tampon et aire de coopération.
Les aires centrales sont constituées des territoires couverts par une mesure de protection d’Etat auxquels peut s’ajouter des espaces considérés exceptionnels par les gestionnaires.
Les aires tampons sont constituées d’éespaces à vocation naturelle ou agricole.
Les aires de coopération se composent, à l’intérieur de l’enveloppe de la Réserve de biosphère, de l’ensemble des territoires où se développent la pluspart des activités économiques et sociales.